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Un peu de nature dans ce monde de fou

Aujourd’hui, nous allons nous promener. Juste parce que c’est interdit. Ça c’est mon esprit de contradiction et surtout parce que j’en ai ras le bol de tous ces règlements que personne ne comprend, même pas les autorités locales.


Depuis ce matin, Kuala Lumpur est une ville fantôme. Parce que tous ceux à qui on a dit « ne sortez pas » sont sortis. Du coup, on en prend tous pour au moins quinze jours de confinement strict.


Heureusement, le parc est toujours ouvert.



Ce parc a été dessiné par Roberto Burle Marx, un architecte brésilien, dont c’est la dernière réalisation : il voulait laisser un monde un peu plus sensible et un peu plus éduqué sur l’importance de la nature. Son but était d’exprimer la fusion entre Homme et nature : sculptures, arbres, fontaines, arbustes, ciment, bois, cascades, chutes d’eau, bassins. Pour conserver la nature, le paysagiste a fait planter 23 espèces rares dans le parc, et pour maintenir la biodiversité, il a fait planter 1900 arbres locaux et 66 sortes de palmiers, pour attirer les oiseaux locaux et migratoires.






Il a créé un lac artificiel, Lake Symphony, d’où peuvent jaillir des jets d’eau de 18 mètres de haut, et un pont de 42 m de hauteur qui le franchit, d’où on a une belle vue globale sur le parc. Un endroit idyllique dans une ville normalement agitée.



De ce que je retiens de cet îlot de verdure : une aire de jeu maintenant interdite aux enfants,





un bassin dans lequel je me souviens les avoir vu se baigner sans restriction et des jets d’eaux qu’il est à présent interdit de prendre en photo (et oui, c’est du vécu).




Comme nos piscines sont fermées, nos gym interdites d’accès, ce parc est notre seul moyen de dépenser notre énergie. Mais ça va s’arrêter quand ?


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