Quand j’étais à l’université, Moutie m’avait fait une salopette/combinaison dans laquelle j’étais super à l’aise. C’était la mode et je vois que bien des années plus tard, cette dernière revient. Tout se recycle et rien ne se crée. Cette salopette était devenue mon trèfle à quatre feuilles, mon porte bonheur. Je l’ai portée pour tous mes examens universitaires. Alors en croisant le chemin de Zadie, je me suis dit pourquoi pas !
Je n’achète pas souvent de patron mais pour le coup, je considère cette combinaison comme un investissement. Tout me plaît ! Surtout les grandes poches qui, au moment où je les ai cousues m’ont laissée quelque peu pantoise. Pas parce que je n’avais jamais cousu de telles poches mais parce qu’elles venaient d’une seule pièce. Mais comme on apprend à tout âge, je me suis laissée porter par le flot !
La seule question existentielle que je me suis posée est pourquoi le dos est cousu en deux partie alors qu’une coupe sur le pli aurait été beaucoup plus simple.
Vous voyez ce que je veux dire ? On verra ça la prochaine fois.
Lorsque j’ai montré ma Zadie à Monsieur 3xrien, son œil a été immédiatement attiré par l'entrejambe. Et je vous arrête là de suite avant que vous vous mettiez à glousser. Non, ce n’est pas ce que vous pensez ! Il est vrai que la pose du biais à cheval sur le bord fait en sorte que lorsque la combinaison est fermée, le biais se tourne automatiquement vers l’intérieur et comme je n’avais pas assez repassé mon ouvrage… La conclusion obscure de l’Homme a été Il faut bien que tes jambes finissent quelque part. Je vous laisse avec cette réflexion ultra profonde pour méditer sur la hauteur de vos jambes. Les miennes touchent par terre et c’est là l’essentiel !