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Le stock, c'est bien beau...

mais ça finit par prendre beaucoup de place !


Il y a quelques années, alors que j'étais sur le point de quitter mon île chaude et humide, Moutie et moi, nous nous sommes lancées dans la constitution de stocks au cas où il nous serait impossible de retourner dans nos lieux favoris de débauche créative. Et nous avons eu bien raison car vu le contexte politique, cela ne me tente pas d'y remettre les pieds. Nous avons donc entassé dans nos valises des mètres et des mètres de corde en coton avec l'intention d'en faire, un jour, quelque chose. Douze ans plus tard, ce jour est enfin arrivé !


Je suis, en ce moment, en plein mode "déco" (à défaut d'avoir des murs à peindre) et mon penchant pour le rustique m'a amené aux paniers nature. À force de cogiter le "mais c'est bien sûr" a fait irruption dans ma cervelle bouillonnante et j'ai retrouvé ma corde cachée aux fins fonds d'un carton. Clic clic sur mon Site de Perdition et me voilà toute guillerette en train de suivre le tutoriel de Licence to Quilt ICI.


Mes débuts m'ont remplis d'enthousiasme jusqu'à ce que je me rende compte que le fond de mon panier avait des allures de sombrero. Mais j'ai fini par comprendre pourquoi. J'ai en fait un peu trop tiré sur la corde (l'histoire de toute une vie!) alors qu'il faut lâcher du lest et laisser la corde s'enrouler toute seule en la guidant sans vouloir la contrôler. Tant pis, c'est un premier essai et mon panier devient de ce fait une oeuvre unique à part entière qui fera sûrement des jalouses.


Je ne mentionnerais également pas les quelques trous qui sont apparus lorsque - manquant de concentration - mon aiguille a dévié. C'est fait exprès !


J'adore mon panier même s'il a un petit air de guingois et j'ai franchement apprécié sa vitesse de réalisation.


Pour l'arrêter de façon originale et élégante, un petit noeud décoratif.



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