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Une petite robe pour sortir sur le balcon !



Cela faisait un moment que je tournais et retournais cette robe dans ma tête. Mais contrairement à ce que je redoutais, l’accouchement n’a pas été trop douloureux !



La première chose qui me faisait peur : le tissu. Toutes ces fleurs brodées, c’est bien joli mais comment est-ce que cela allait passer sous le pied de la MAC ? La peur d’échouer m’a longtemps retardée. Et puis une fois mon projet durement mûri, je me suis jetée à l’eau en retenant mon souffle. On aurait dit le Tom Daley du plongeon couturesque !



Commençons par le haut de cette robe. Pour patron, je me suis servie de celui de la robe de Marie Quant « Georgie » généreusement partagée par le Victoria & Albert Museum ICI. Pour couper les panneaux de mon haut, il a fallu que je fasse très attention au positionnement des fleurs. La découpe a donc été très lente. Le souffle court, les yeux exorbités, j’ai ensuite approché ma MAC avec prudence et je lui ai expliqué ce qui allait se passer. Elle a tout de suite compris et s’est exécutée. Les doigts dans le nez ! Enfin pas tout à fait.



Du coup, j’ai pris de l’assurance et j’ai continué avec les manches. Le patron de ces dernières est mon préféré. Il se trouve LA. Le seul hic (et j’ai essayé mais j’ai vite renoncé) a été l’ourlet en rond. Même avec un pied fait tout exprès. Il y avait trop d’épaisseur au niveau de la broderie.



Retour à la case départ et je me suis contentée de faire un point zigzag très serré sur les bords. Impeccable !


Prise d’audace, j’ai continué en doublant mon haut. De ce fait j’obtiens des bords parfaits et je n’ai pas besoin de poser de parementures.



Passons à la jupe. Il s’agit simplement d’une jupe en cercle coupée à même le tissu. Ouais, sur ce coup-ci, même pas peur ! Pour trouver les mesures, je me suis servie du calculateur fourni par Moods Fabrics ICI. C’est d’une simplicité simplistique. Il suffit d’enregistrer la mesure de la taille et la longueur désirée de la jupe, on clique sur le bouton et hop… comme par magie, l’ordinateur vous a calculé tout cela à la décimale près. Pas le peine de se prendre la tête avec Pi.



Pour rendre ma jupe un peu plus unique, je lui ai rajouté un volant. Pour le dessiner, nul besoin d’avoir fait de hautes études. On emprunte le compas du Nain, on dessine deux ronds. Un grand et à l’intérieur, un petit, on découpe et tada… Si franchement on m’avait dit ça en cours de géométrie. J’aurais de suite compris !


Monsieur 3xrien trouvait que ma robe avait besoin d’une ceinture. Je me suis donc exécutée ! Et j’adore ! Cette robe est faite pour aller danser mais je crois qu’il va me falloir encore quelques mois pour la porter ailleurs que sur le balcon ou sortir les poubelles !



Bon, on lui donne quel nom à cette robe ?


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